Grilles, dégrilleur, dégrillats
- djan
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Re: Problème de grilles
la réponse à votre question se trouve dans le guide de l'onema memacrf.
"conception d'une prise d'eau ichtyiocompatible" telechargeable sur le net
entre autre dans ce guide, critère d'écartement lié à l'espece cible à proteger dans votre secteur.
mais aussi vitesse tangentielle et vitesse normal à respecter au niveau des grilles etc, etc.
"conception d'une prise d'eau ichtyiocompatible" telechargeable sur le net
entre autre dans ce guide, critère d'écartement lié à l'espece cible à proteger dans votre secteur.
mais aussi vitesse tangentielle et vitesse normal à respecter au niveau des grilles etc, etc.
La Scierie, Torrent du Cozon, St Pierre d'Entremont en Chartreuse, (73).
Siret : 80175492000024 , cero.over-blog.com ou http://www.cero-hydro.fr SAS RCS Chambéry
"En France, on a pas de pétrole, mais on a des idées, mais surtout, on a du plutonium, pauvre de nous"
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Re: Problème de grilles
Les polices de l'eau se basent sur la circulaire du 25 janvier 2010 sur la restauration de la continuité écologique des cours d'eau, sur la Zone Prioritaire anguille du Plan Anguille Français, sur les demandes de classement des cours d'eau (en cours d'instruction) ... pour nous imposer des grilles avec écartements réduits.
Le document ONEMA n'est pas une norme mais des recommandations (provisoires)...: "Le document est appelé à évoluer en intégrant ... le retour d'expérience acquis sur les projets pilotes ".
Le document indique qu'un écartement de 20 mm s'est bien ... mais que 15 ou 10 mm se serait mieux ...
Certains départements imposent 15 mm d'écartement pour l'anguille !
En absence de norme , on peut nous imposer n'importe quoi pour de nouvelles autorisations.
Le document ONEMA indique bien que le dégrillage est (très) problématique mais ne propose pas de solution !
EDF et Suez (SHEM-CNR) sont également concernés par ce problème. En mayenne, EDF remplace ses turbines par des VLH, Sur le LOT, EDF a indiqué qu'il arréterait ces centrales si elles étaient classées en Liste 2 !
Que va faire EDF, CNR pour les centrales du Rhone , du Rhin , l'usine maréemotrice de la Rance ... etc ?
Il serait temps que l'on mobilise nos politiciens sur ce problème qui menace toute la profession (petite et grande hydroélectricité) . Que font nos syndicats ?
Le document ONEMA n'est pas une norme mais des recommandations (provisoires)...: "Le document est appelé à évoluer en intégrant ... le retour d'expérience acquis sur les projets pilotes ".
Le document indique qu'un écartement de 20 mm s'est bien ... mais que 15 ou 10 mm se serait mieux ...
Certains départements imposent 15 mm d'écartement pour l'anguille !
En absence de norme , on peut nous imposer n'importe quoi pour de nouvelles autorisations.
Le document ONEMA indique bien que le dégrillage est (très) problématique mais ne propose pas de solution !
EDF et Suez (SHEM-CNR) sont également concernés par ce problème. En mayenne, EDF remplace ses turbines par des VLH, Sur le LOT, EDF a indiqué qu'il arréterait ces centrales si elles étaient classées en Liste 2 !
Que va faire EDF, CNR pour les centrales du Rhone , du Rhin , l'usine maréemotrice de la Rance ... etc ?
Il serait temps que l'on mobilise nos politiciens sur ce problème qui menace toute la profession (petite et grande hydroélectricité) . Que font nos syndicats ?
Re: Problème de grilles
Bonjour,
j'ai quelques éléments à apporter concernant le resserement des grilles imposé par certains départements.
En effet, lorsque l'argument principal de la DDT (et donc de l'ONEMA cachée derrière) est le passage des anguilles dans les turbines, il est possible d'utiliser la thèse de Caroline Durif :
http://www.diadfish.org/doc/these_2003/ ... 6_2004.pdf
Vu le volume de l'ouvrage, je vais vous épargner le travail que j'ai déjà fait en vous fournissant une synthèse : J'y ai compilé les meilleurs extraits avec quelques commentaires. C'est édifiant : la conclusion principale est que même si des anguilles peuvent passer à travers des grilles, elles ne le font pas car les grilles assurent un effet répulsif.
Je vous laisse en prendre connaissance mais je pense qu'avec ça, l'Onema et la DDT risquent de grincer des dents car cette thèse est très soigneusement cachée sur internet et bien sûr, l'Onema n'en parle pas sur son site internet
Reste à prouver que les quelques misérables anguilles qui passent à travers les turbines ne sont pas blessées. Mais ce sera sûrement pour bientôt, faites moi confiance !
Il est absolument certain que l'Onema et le Cemagref ont eu connaissance de cette thèse avant ce jour car Messieurs Voegtle et Larinier (bien connus dans le milieu) ont produit une étude en mai 2008 (logo Onema en entête) concernant la migration de l'anguille, et citant la thèse de Caroline Durif. Par contre, ils ne l'ont cité que pour des éléments de taille d'anguilles et non pas pour exposer l'effet répulsif des grilles. Et pour cause : leur propre étude évalue à près de 50% la mortalité totale des anguilles dévalant le Gave de Pau. Or ils ne se sont basé que sur des calculs et des estimations. Leur modèle (purement théorique et arbitraire !) considère qu'à chaque centrale, 20% des anguilles dévalent par le barrage (contre 50% en réalité), 40% passent par les exutoires de dévalaison et 40% par les turbines (contre 5% en réalité). Sur les 40% passant par les turbines, ils estiment la mortalité à 8% au global. Donc, d'après eux, chaque turbine hacherait menu 8% du flux des anguilles. C'est sûr qu'à ce rythme, il ne reste plus grand chose à l'estuaire. Or, Caroline Durif est bien gênante avec sa thèse et ses expériences pratiques car elle fiche tous les calculs théoriques par terre et du même coup, l'argumentaire principal de l'Onema s'en trouve torpillé !
A noter que je suis a peu près certain que d'autres expérimentations ont eu lieu car elles sont citées régulièrement (Gosset et al 2000, 2001, 2002 par exemple) mais il est impossible de mettre la main dessus. N'y aurait-il pas des pressions de l'Onema (ou d'autres organismes) pour que ces études ne soient pas divulguées ? Pour la thèse de Caroline Durif, ils n'avaient certainement pas trop le choix : si Mme Durif voulait son doctorat, il fallait bien qu'elle présente quelque chose !
Je trouve quans même très louche que la seule étude disponible sur le site de l'Onema (Voegtle Larinier 2008) ne soit basée que sur des calculs. Les connaissant, si ils avaient des éléments concrets à charge, ils s'en serviraient. Mais ils ont bien du s'apercevoir par le biais des études officieuses qu'ils ont faites que le résultat était constant et récurrent prouvant que les turbines n'éliminaient pas les anguilles.
Alors pourquoi font-ils ça ???
Je vous cite un passage de l'étude Voeglte - Larinier de 2008 :
" Les causes anthropiques de cette diminution de la population (ndlr - on parle bien des anguilles) sont nombreuses et variées et on peut citer entre autre la surpêche, la réduction et la dégradation de ses habitats, la pollution de l'eau, les blocages à la migration de montaison des juvéniles, les mortalités occasionnées par des équipements hydroélectriques à la dévalaison des adultes géniteurs.
La libre circulation des individus est un élément sur lequel on peut agir et qu'il est essentiel de prendre en compte, plus particulièrement au niveau des ouvrages hydroélectriques qui occasionnent à la fois des problèmes à la montaison (franchissabilité réduite au droit du seuil/barrage pouvant limiter son aire de répartition) mais surtout des dommages à la dévalaison (mortalités dans les turbines très importantes des anguilles argentées dévalant, dues à leur taille importante). Ainsi, la protection des anguilles en dévalaison apparaît comme une priorité, notamment sur les sites hydroélectriques situés dans les parties aval des bassins".
Et là, on peut se poser la question : si on élimine le facteur turbines (ce qu'on est bien en train de prouver), sur quoi l'Onema va-t-elle devoir s'exciter en premier ? La surpêche !!!
Or, on n'imagine quand même pas l'Onema (ex Conseil Supérieur de la PECHE) se mettre un coup de masse sur le pied en attaquant les pêcheurs ! Ce serait indécent.
Je vous joins un document très bien écrit sur cette pêche :
Finalement, je ne comprends pas très bien pourquoi la DDT s'appuie sur les conseils de l'Onema qui, par définition, est un organisme totalement pro-pêcheur, alors que la DDT, comme toute administration, se doit d'avoir un avis neutre et objectif. Dans l'histoire, l'Onema (et par conséquent la DDT) est juge et parti ! Est ce que tout cela est bien légal ?
Par ce fonctionnement, les dés sont biaisés d'office et il va vraiment falloir batailler dur pour faire entendre raison à ces extrêmistes verts.
J'ai également d'autres pistes pour expliquer que les services de l'état ne vont pas se dépêcher de trouver les vrais responsables :
Il semblerait que l'anguille soit massivement infestée par un parasite d'un nom barbare que je vous laisse découvrir sur ce document : Ce parasite s'installe dans la vessie natatoire de l'anguille. Ceci a pour conséquence directe d'empêcher notre gentil poisson de rejoindre son lieu de reproduction dans la Mer des Sargasses.
Pas de reproduction -> pas de larve -> baisse du stock d'anguilles !
On pourrait également parler de l'état absolument déplorable de nos rivières : il y a tellement de pollutions que cela en devient presque normal !
Il faut savoir que, d'après "Pêche l'Encyclopédie" de P. Durantel, "l'anguille serait capable de détecter des composés odoriférants à des dilutions de 12.9 trillions... Cela revient à dire qu'elle décèle 1ml de substance diluée dans 48 fois le volume du lac de Constance !".
On peut donc aisèment imaginer qu'elle est capable d'analyser la qualité des eaux et lorsqu'elle remonte, choisir le chemin le "plus propre" ou plutôt "le moins sale"... D'ailleurs, lorsqu'elle vient de la mer, est-ce qu'elle ne rebrousse pas chemin en arrivant dans l'estuaire en sentant la mauvaise qualité de l'eau constituée par le bouchon vaseux ?
Or, si on regarde les résultats d'analyse de la Nive des Aldudes à Saint Martin d'Arrossa, c'est assez éloquant :
http://www.bassin-versant-nive.com/uplo ... nicien.pdf
Je ne suis pas médecin et du coup les doses ne me disent rien mais quand je vois ça (en tout cas ce qu'on veut bien nous montrer), je n'ai pas trop envie de boire au robinet ou d'aller me baigner !
Avec toutes ces preuves concretes, pourquoi les DDT continuent-elles à nous mettre des bâtons dans les roues (de turbines ) ???
Mystère...
j'ai quelques éléments à apporter concernant le resserement des grilles imposé par certains départements.
En effet, lorsque l'argument principal de la DDT (et donc de l'ONEMA cachée derrière) est le passage des anguilles dans les turbines, il est possible d'utiliser la thèse de Caroline Durif :
http://www.diadfish.org/doc/these_2003/ ... 6_2004.pdf
Vu le volume de l'ouvrage, je vais vous épargner le travail que j'ai déjà fait en vous fournissant une synthèse : J'y ai compilé les meilleurs extraits avec quelques commentaires. C'est édifiant : la conclusion principale est que même si des anguilles peuvent passer à travers des grilles, elles ne le font pas car les grilles assurent un effet répulsif.
Je vous laisse en prendre connaissance mais je pense qu'avec ça, l'Onema et la DDT risquent de grincer des dents car cette thèse est très soigneusement cachée sur internet et bien sûr, l'Onema n'en parle pas sur son site internet
Reste à prouver que les quelques misérables anguilles qui passent à travers les turbines ne sont pas blessées. Mais ce sera sûrement pour bientôt, faites moi confiance !
Il est absolument certain que l'Onema et le Cemagref ont eu connaissance de cette thèse avant ce jour car Messieurs Voegtle et Larinier (bien connus dans le milieu) ont produit une étude en mai 2008 (logo Onema en entête) concernant la migration de l'anguille, et citant la thèse de Caroline Durif. Par contre, ils ne l'ont cité que pour des éléments de taille d'anguilles et non pas pour exposer l'effet répulsif des grilles. Et pour cause : leur propre étude évalue à près de 50% la mortalité totale des anguilles dévalant le Gave de Pau. Or ils ne se sont basé que sur des calculs et des estimations. Leur modèle (purement théorique et arbitraire !) considère qu'à chaque centrale, 20% des anguilles dévalent par le barrage (contre 50% en réalité), 40% passent par les exutoires de dévalaison et 40% par les turbines (contre 5% en réalité). Sur les 40% passant par les turbines, ils estiment la mortalité à 8% au global. Donc, d'après eux, chaque turbine hacherait menu 8% du flux des anguilles. C'est sûr qu'à ce rythme, il ne reste plus grand chose à l'estuaire. Or, Caroline Durif est bien gênante avec sa thèse et ses expériences pratiques car elle fiche tous les calculs théoriques par terre et du même coup, l'argumentaire principal de l'Onema s'en trouve torpillé !
A noter que je suis a peu près certain que d'autres expérimentations ont eu lieu car elles sont citées régulièrement (Gosset et al 2000, 2001, 2002 par exemple) mais il est impossible de mettre la main dessus. N'y aurait-il pas des pressions de l'Onema (ou d'autres organismes) pour que ces études ne soient pas divulguées ? Pour la thèse de Caroline Durif, ils n'avaient certainement pas trop le choix : si Mme Durif voulait son doctorat, il fallait bien qu'elle présente quelque chose !
Je trouve quans même très louche que la seule étude disponible sur le site de l'Onema (Voegtle Larinier 2008) ne soit basée que sur des calculs. Les connaissant, si ils avaient des éléments concrets à charge, ils s'en serviraient. Mais ils ont bien du s'apercevoir par le biais des études officieuses qu'ils ont faites que le résultat était constant et récurrent prouvant que les turbines n'éliminaient pas les anguilles.
Alors pourquoi font-ils ça ???
Je vous cite un passage de l'étude Voeglte - Larinier de 2008 :
" Les causes anthropiques de cette diminution de la population (ndlr - on parle bien des anguilles) sont nombreuses et variées et on peut citer entre autre la surpêche, la réduction et la dégradation de ses habitats, la pollution de l'eau, les blocages à la migration de montaison des juvéniles, les mortalités occasionnées par des équipements hydroélectriques à la dévalaison des adultes géniteurs.
La libre circulation des individus est un élément sur lequel on peut agir et qu'il est essentiel de prendre en compte, plus particulièrement au niveau des ouvrages hydroélectriques qui occasionnent à la fois des problèmes à la montaison (franchissabilité réduite au droit du seuil/barrage pouvant limiter son aire de répartition) mais surtout des dommages à la dévalaison (mortalités dans les turbines très importantes des anguilles argentées dévalant, dues à leur taille importante). Ainsi, la protection des anguilles en dévalaison apparaît comme une priorité, notamment sur les sites hydroélectriques situés dans les parties aval des bassins".
Et là, on peut se poser la question : si on élimine le facteur turbines (ce qu'on est bien en train de prouver), sur quoi l'Onema va-t-elle devoir s'exciter en premier ? La surpêche !!!
Or, on n'imagine quand même pas l'Onema (ex Conseil Supérieur de la PECHE) se mettre un coup de masse sur le pied en attaquant les pêcheurs ! Ce serait indécent.
Je vous joins un document très bien écrit sur cette pêche :
Finalement, je ne comprends pas très bien pourquoi la DDT s'appuie sur les conseils de l'Onema qui, par définition, est un organisme totalement pro-pêcheur, alors que la DDT, comme toute administration, se doit d'avoir un avis neutre et objectif. Dans l'histoire, l'Onema (et par conséquent la DDT) est juge et parti ! Est ce que tout cela est bien légal ?
Par ce fonctionnement, les dés sont biaisés d'office et il va vraiment falloir batailler dur pour faire entendre raison à ces extrêmistes verts.
J'ai également d'autres pistes pour expliquer que les services de l'état ne vont pas se dépêcher de trouver les vrais responsables :
Il semblerait que l'anguille soit massivement infestée par un parasite d'un nom barbare que je vous laisse découvrir sur ce document : Ce parasite s'installe dans la vessie natatoire de l'anguille. Ceci a pour conséquence directe d'empêcher notre gentil poisson de rejoindre son lieu de reproduction dans la Mer des Sargasses.
Pas de reproduction -> pas de larve -> baisse du stock d'anguilles !
On pourrait également parler de l'état absolument déplorable de nos rivières : il y a tellement de pollutions que cela en devient presque normal !
Il faut savoir que, d'après "Pêche l'Encyclopédie" de P. Durantel, "l'anguille serait capable de détecter des composés odoriférants à des dilutions de 12.9 trillions... Cela revient à dire qu'elle décèle 1ml de substance diluée dans 48 fois le volume du lac de Constance !".
On peut donc aisèment imaginer qu'elle est capable d'analyser la qualité des eaux et lorsqu'elle remonte, choisir le chemin le "plus propre" ou plutôt "le moins sale"... D'ailleurs, lorsqu'elle vient de la mer, est-ce qu'elle ne rebrousse pas chemin en arrivant dans l'estuaire en sentant la mauvaise qualité de l'eau constituée par le bouchon vaseux ?
Or, si on regarde les résultats d'analyse de la Nive des Aldudes à Saint Martin d'Arrossa, c'est assez éloquant :
http://www.bassin-versant-nive.com/uplo ... nicien.pdf
Je ne suis pas médecin et du coup les doses ne me disent rien mais quand je vois ça (en tout cas ce qu'on veut bien nous montrer), je n'ai pas trop envie de boire au robinet ou d'aller me baigner !
Avec toutes ces preuves concretes, pourquoi les DDT continuent-elles à nous mettre des bâtons dans les roues (de turbines ) ???
Mystère...
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Re: Problème de grilles
Arnauld, merci pour la mise à disposition de ce travail de débroussaillage : précieux !
François
François
Moulin équipé 30 kW hydro ( Francis C. Dumont en chambre d'eau)+ 21 kWc solaire dans l'Ain.
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Re: Problème de grilles
Bonsoir,
Débit en rivière = 231,6 m3/s,
Débit prélevé = 133,6 m3/s
Avec un prélèvement de 133,6 m3/s, ça doit bien avaler pas mal d’Anguille non ? Ces grands lacs se révèlent être des "prisons" à Anguilles. Que fait l’administration pour remédier à cela…RIEN !
Je pense que les arguments ne manquent pas pour refuser en bloc le resserrage de vos grilles.
Ceci-dit, il faut bien reconnaître que les installations hydrauliques en exploitation sur les rivières classées en liste 1 (réserve biologique), risquent de poser problème. En effet, que vous soyez fondé en titre ou pas, je crains que l’obligation de resserrer les grilles soit imposée par arrêté préfectoral dans le cadre de la protection de la vie piscicole.
Bonne soirée.
PV
Merci Arnauld pour ce beau commentaires et j’ajouterai comme preuve concrète, le fonctionnement des Grands Lacs Seine pour "sauver" Paris de la noyade ! Effectivement, ci-dessous le relevé des débits prélevés (source : http://www.seinegrandslacs.fr/vie-des-l ... daire.html ) par le lac Marne le vendredi 06 janvier à savoir :Avec toutes ces preuves concretes, pourquoi les DDT continuent-elles à nous mettre des bâtons dans les roues (de turbines ) ???
Débit en rivière = 231,6 m3/s,
Débit prélevé = 133,6 m3/s
Avec un prélèvement de 133,6 m3/s, ça doit bien avaler pas mal d’Anguille non ? Ces grands lacs se révèlent être des "prisons" à Anguilles. Que fait l’administration pour remédier à cela…RIEN !
Je pense que les arguments ne manquent pas pour refuser en bloc le resserrage de vos grilles.
Ceci-dit, il faut bien reconnaître que les installations hydrauliques en exploitation sur les rivières classées en liste 1 (réserve biologique), risquent de poser problème. En effet, que vous soyez fondé en titre ou pas, je crains que l’obligation de resserrer les grilles soit imposée par arrêté préfectoral dans le cadre de la protection de la vie piscicole.
Bonne soirée.
PV
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Microcentrale HydroElectrique de Chappes
Turbine Kaplan double réglage THEE : 10 m3/s / 2,80 m - 145 t/mn - Ø roue 1,80 m.
Génératrice: ABB de 220 kW, Multiplicateur: HANSEN, Production: 1 000 MWh/an.
Site web: Moulin de Chappes.com
Turbine Kaplan double réglage THEE : 10 m3/s / 2,80 m - 145 t/mn - Ø roue 1,80 m.
Génératrice: ABB de 220 kW, Multiplicateur: HANSEN, Production: 1 000 MWh/an.
Site web: Moulin de Chappes.com
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Re: Problème de grilles
Bonjour, en complément des commentaires de HELIX, lors de la dernière dévalaison des anguilles et à titre expérimentale, la centrale EDF de Tuilières sur la Dordogne arrêtait de turbiner la nuit et une des vannes du barrage était ouverte. De même pour les saumons, il est prévu d’ouvrir un des clapets de décharge. Ceci en complément du dispositif lui aussi expérimentale qui a été réaliser suite à la réhabilitation du barrage. Pour mémoire, une des vannes du barrage s'est rompu en janvier 2006.
Re: Problème de grilles
Merci pour vos réponses et plus particulièrement celle de aremy88.
L'adaptation de grilles étroites sur les sites a débit conséquent est un véritable problème, souvent a la limite du possible, voir irréalisable dans certain cas.
pour ces raisons, je suggère aux responsable de syndicats et associations d'amener ce problème au plus haut niveau et d'exiger que soit d'abord engagé de vrais études comportementales, dont les résultats seront publiés dans des revues de références, et accessibles a tous.
De plus il me semble indispensable d'engager parallèlement des études pour le dévelloppement de système électrique, electromagnétique, accoustique ou autres destinés a permettre le repoussement des éspèces hors la zone de grille. Dans tous les cas ces systèmes trouverons leur utilité tant pour les grilles que pour les chenaux de fuite.
Je crois que des études de ce type avaient déja été menées il y a 20/25ans, mais je n'en ai pas retrouvé la trace.
Enfin, quelqu'un a t'il un retour d'expérience (sur au moins une saison) de ce type de grille ? Si oui , je serai très intéresser d'en discuter avec lui.
L'adaptation de grilles étroites sur les sites a débit conséquent est un véritable problème, souvent a la limite du possible, voir irréalisable dans certain cas.
pour ces raisons, je suggère aux responsable de syndicats et associations d'amener ce problème au plus haut niveau et d'exiger que soit d'abord engagé de vrais études comportementales, dont les résultats seront publiés dans des revues de références, et accessibles a tous.
De plus il me semble indispensable d'engager parallèlement des études pour le dévelloppement de système électrique, electromagnétique, accoustique ou autres destinés a permettre le repoussement des éspèces hors la zone de grille. Dans tous les cas ces systèmes trouverons leur utilité tant pour les grilles que pour les chenaux de fuite.
Je crois que des études de ce type avaient déja été menées il y a 20/25ans, mais je n'en ai pas retrouvé la trace.
Enfin, quelqu'un a t'il un retour d'expérience (sur au moins une saison) de ce type de grille ? Si oui , je serai très intéresser d'en discuter avec lui.
Re: Problème de grilles
Bonjour,
des études ont été menées à la centrale d'Haslou (celle dont parle C. DURIFF dans sa these à charger dans mon précédent commentaire) sur les différents dispositifs pour repousser les poissons.
Il semblerait que les dispositifs acoustiques ne fonctionnent pas. Si mes souvenirs sont bons, une entreprise britannique qui développait ce produit avait demandé à EDF d'équiper la centrale pour prouver les performances. Je crois que les résultats n'étaient pas bons.
Par contre, il semblerait que M. C. Gosset (INRA, Saint-Pée-sur-Nivelle) ait développé un écran électrique performant. Mme Duriff en fait référence dans sa thèse P251 et P267. Suivant la conductivité de l'eau, on atteint une efficacité de 60 à 100%.
C'est peut-être un dispositif à étudier plus sérieusement.
Mais bon, on ne va quand même pas demander à l'Onema de nous fournir des éléments permettant de disculper totalement les centrales hydroélectriques, coupables parfaites pour expliquer le déclin des anguilles alors que les pêcheurs eux-mêmes sont des "meurtiers" en puissance !
des études ont été menées à la centrale d'Haslou (celle dont parle C. DURIFF dans sa these à charger dans mon précédent commentaire) sur les différents dispositifs pour repousser les poissons.
Il semblerait que les dispositifs acoustiques ne fonctionnent pas. Si mes souvenirs sont bons, une entreprise britannique qui développait ce produit avait demandé à EDF d'équiper la centrale pour prouver les performances. Je crois que les résultats n'étaient pas bons.
Par contre, il semblerait que M. C. Gosset (INRA, Saint-Pée-sur-Nivelle) ait développé un écran électrique performant. Mme Duriff en fait référence dans sa thèse P251 et P267. Suivant la conductivité de l'eau, on atteint une efficacité de 60 à 100%.
C'est peut-être un dispositif à étudier plus sérieusement.
Mais bon, on ne va quand même pas demander à l'Onema de nous fournir des éléments permettant de disculper totalement les centrales hydroélectriques, coupables parfaites pour expliquer le déclin des anguilles alors que les pêcheurs eux-mêmes sont des "meurtiers" en puissance !
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Re: Grille et dégrilleur
Bonjour
je relance un peu ce sujet, pas pour les grilles, mais plutôt sur les degrilleurs.
Dans quels cas un dérailleur hydraulique est il plus adapté qu'un dégrilleur mécanique?
Quel est le meilleur débit d'eau dans la goulotte? Vaut il mieux une goulotte immergée et une vannette ou une goulotte alimentée par une pompe?
Merci d'avance pour vos avis.
je relance un peu ce sujet, pas pour les grilles, mais plutôt sur les degrilleurs.
Dans quels cas un dérailleur hydraulique est il plus adapté qu'un dégrilleur mécanique?
Quel est le meilleur débit d'eau dans la goulotte? Vaut il mieux une goulotte immergée et une vannette ou une goulotte alimentée par une pompe?
Merci d'avance pour vos avis.
- dB-)
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Re: Grille et dégrilleur
Bonjour,
il y a pas mal de façons de dégriller :
a) avec un râteau manuel bien adapté : léger, long manche, et une petite barre soudée en travers pour éviter que les dents ne se coincent dans la grille.
b) dégrilleur immergé avec mouvement alternatif d'un cadre : voir par exemple la réalisation intéressante de M. Perret sur ce forum. Peu coûteux, compact, invisible, fiable
c) dégrilleur mécanique à chaîne : "peu" coûteux, assez compact, mais d'après ce que je vois sujet à petites pannes avec des flottants coincés entre pignon et chaîne
d) dégrilleur mécanique à bras coulissant : prix moyen, peu encombrant, à installer de préférence à l'abri des intempéries, plusieurs systèmes d'entraînement du bras, plus ou moins fiables (crémaillère, pignon/chaîne, vérin), mouvement important de la glissière avec usure des cales de frottement.
e) dégrilleur à bras type minipelle, le plus souvent hydraulique : le plus encombrant, le plus cher, mais je pense le plus fiable, résistant bien aux intempéries et à l'usure.
Je pense que les goulottes sont à réaliser au cas par cas, mais toujours prévoir un bon débit d'eau (pompe à faible pression mais fort débit), par exemple 10 à 20 l/s pour une goulotte de 30 * 30 cm de section.
dB-)
il y a pas mal de façons de dégriller :
a) avec un râteau manuel bien adapté : léger, long manche, et une petite barre soudée en travers pour éviter que les dents ne se coincent dans la grille.
b) dégrilleur immergé avec mouvement alternatif d'un cadre : voir par exemple la réalisation intéressante de M. Perret sur ce forum. Peu coûteux, compact, invisible, fiable
c) dégrilleur mécanique à chaîne : "peu" coûteux, assez compact, mais d'après ce que je vois sujet à petites pannes avec des flottants coincés entre pignon et chaîne
d) dégrilleur mécanique à bras coulissant : prix moyen, peu encombrant, à installer de préférence à l'abri des intempéries, plusieurs systèmes d'entraînement du bras, plus ou moins fiables (crémaillère, pignon/chaîne, vérin), mouvement important de la glissière avec usure des cales de frottement.
e) dégrilleur à bras type minipelle, le plus souvent hydraulique : le plus encombrant, le plus cher, mais je pense le plus fiable, résistant bien aux intempéries et à l'usure.
Je pense que les goulottes sont à réaliser au cas par cas, mais toujours prévoir un bon débit d'eau (pompe à faible pression mais fort débit), par exemple 10 à 20 l/s pour une goulotte de 30 * 30 cm de section.
dB-)
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
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