Il se détruit en effet des centaines d'ouvrages de moulins, étangs, forges, lavoirs, dans un système profondément pervers où tout le monde est arrosé par l'argent public des agences de l'eau (2 milliards € à dépenser par an...) et donc tout le monde ferme sa gueule car ils en croquent, du pognon, voire lui doivent leur job : bureau d'études, fonctionnaires territoriaux et agents des syndicats de rivière, entreprises BTP, collectivités peu fortunées etc.Gaël1 a écrit : ↑23 sept. 2018, 18:10 Ce poste est au top. je ne s'avais pas qu'il y avait autant de menace sur les seuils.
Les seuils sont là depuis des années. La pollution de l'eau fait plus de dégât sur les poissons . Fait-t-on quelque chose pour luter contre les PCB dans les cours d'eau? C'est honteux. Essai t on de trouver la cause réelle!!! Un seuil oxygène l'eau comme les vagues de l'océan. Même et surtout quand il y a peu d'eau.
Certains d'entre vous sont plus écologiste que certain. Avant de recycler, il y a le réemploi et la réparation.
Cette politique s'est mise en place quasiment sans aucune base factuelle et rationnelle (à part quelques rivières où il y a effectivement des grands migrateurs se cognant à des barrages infranchissables), mais elle a bénéficié de la convergence de lobbies, soit qu'ils soient intéressés, soit qu'ils considèrent le sujet comme négligeable donc votable dans les instances de décision :
- le lobby pêche, traditionnellement obsédé des salmonidés, n'en ayant rien à carrer du vivant aquatique et rivulaire si ce n'est pas un poisson
- le lobby de certaines ONG écolos intégristes hors sol, rêvant au retour de la rivière d'il y 5 siècles ou 5 millénaires, lourdement subventionnées par le ministère à faire croire qu'il y aurait un puissant désir social de nature "sauvage"
- le lobby agricole, pas mécontent qu'on détourne l'attention sur un sujet ne concernant pas les pesticides, l'érosion, les nitrates
- le lobby des grands énergéticiens, qui ne s'intéressent pas aux puissances inférieures au MW
- le lobby BTP, toujours à l'affût de marchés publics se comptant par centaines de M€ / an
- le lobby des industriels de l'eau, qui veut privatiser la ressource en grand partenaire public-privé de l'Etat donc ne voit rien à redire à liquider des droits d'eau anciens
et quelques autres encore.
Le tout dans un Etat jacobin autoritaire dont les hauts fonctionnaires se croient le réincarnation du messie, avec les grands muftis des directions centrales du ministère de l'écologie qui balancent leurs fatwas anti-ouvrages aux petits soldats obéissants de l'administration déconcentrée.
Et donc à tous ces gens, le propriétaire ou le riverain d'ouvrage hydraulique doit juste dire : merde.
Aucun propriétaire de notre association n'a été contraint de détruire son bien contre son gré dès qu'il avait la volonté de le défendre, et s'ils veulent demain faire venir la pelleteuse de force, il faudra nous rouler dessus.