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[Miles]

Dernière petite réponse, je serai en monophasé

[moulino51]

Bonjour Miles,

Si je produis 10kw et que j'en consomme que 6, BOUM le tableau électrique. Il me faudrait un gros appareil qui consomme tout le surplus mais le problème dans une maison c'est que tu peux passer de 800w à 4500 w en 2 secondes, si mon generateur fais 15 kw il le faut 15 kw d'appareils branchés, je sais pas si je suis clair

Non, pas exactement, sur une installation bien conçue, soit tu auras une commande sur les directrices pour réduire la puissance, ou (le plus fréquent) un délestage par ballasts.
Ou les deux bien sur
Si ta consigne de tension monte par exemple a 250 volts, un premier gradin de résistance dissipera l'énergie excédentaire pour ramener la tension a un seuil tolérable.
Il est tout a fait envisageable d'utiliser une génératrice asynchrone avec des condos d’excitation.


Gé

[ericnoharet]

Bonjour,

Effectivement une génératrice de groupe électrogène permet de réguler un peu la tension. Mais il y a une régulation de la vitesse du moteur qui règle la fréquence.

Dans le cas d'une turbine, tout est lié et il faut réguler la vitesse de rotation.

Pour une ouverture de turbine donnée, il faut une charge donnée. Sinon la fréquence n'est pas bonne.

J'évitais la génératrice asynchrone avec condensateurs. Je l'ai fait dans le passé mais c'est compliqué et une bête à misère.

La meilleure solution site isolé, c'est aimants permanents qui supportent la survitesse mécaniquement et électriquement.

Et un régulateur par ballast(résistances de décharge)
Voir ce sujet pour info : http://dbhsarl.eu/forum/viewtopic.php?f=5&t=1336

On les appelles elc pour Electronic load controler

Eric

[Miles]

Merci pour vos réponses et les liens vers les autres topics. Je vous avouerais que ça m'a un peu perdu, je suis novice en électricité et plus encore en electro.
Si j'ai bien suivi une fois que j'aurais ma vitesse de rotation, je détermine la pmg qu'il me faut pour tourner à 50hz et je prévois des décharge en cas de baisse de demande de la maison. Ma régulation turbine est manuelle, c'est un petit volant donc là dessus pas moyen d'agir electroniquement, ma turbine sera tout le temps à fond.
Comment puis-je contrôler visuellement l'énergie produite et envoyée, si jamais je perds en puissance que je sache si ça viens de la turbine ( débit ) ou de la pmg ou d'ailleurs. Autre question, ne me faut il pas un onduleur comme pour le pv ?

[dB-)]

Bonjour,

et félicitations pour votre projet de vivre dans un moulin !

Il va sans dire que ledit moulin a son droit d'eau, il est parfaitement connu de l'administration, il est réglementé et a toujours fonctionné pour produire de façon très écologique quelques kW utilisés dans le moulin même, sans connexion sur le réseau.

Ses vannes sont bien sûr bien entretenues et gérées depuis la nuit des temps et dans l'intérêt de tous : vannes de décharges ouvertes lors des crues, pas de turbinage en période d'étiage, etc ... le B A BA

En conséquence de quoi vous ne changez strictement rien à la situation, et il est à mon avis inutile d'aller presser sur toutes les sonnettes de la région pour réveiller quelque potentiel grincheux endormi et s'attirer des ennuis sans fin et disproportionnés, comme cela se voit hélas en de nombreux endroits.

Si un jour un aménagement du seuil est demandé pour de la dévalaison ou montaison ou autre, il sera temps d'aviser et évidemment de se conformer à la loi, sans pour autant accepter des solutions disproportionnées.

Pour exploiter au mieux environ 11 kW :

- bien rénover la turbine : grilles, nettoyage, réfection éventuelle de pièces, graissage, ..
- placer une transmission la plus simple possible, idéalement une grande poulie, une petite, et une courroie
- si possible une courroie plate, mais pour cette puissance des courroies trapézoïdales iront très bien aussi
- placer ensuite un alternateur triphasé 230/400 V autorégulé 1500 tr/min pour service continu (classe S1), ou un PMG triphasé plus lent
- et un régulateur de charge, qui dissipe tout ou partie de l'énergie dans un ballast et assure une fréquence stable

Vous disposez alors de trois sorties monophasé 230 V que vous équilibrez au mieux, sans que ce soit hypercritique non plus.

Ensuite vous gérez manuellement le vannage de votre turbine au fil des jours, selon le débit de la rivière, la main sur la commande de vannage et l'œil sur la crête du seuil au loin, tel le capitaine de bateau, et vous adaptez votre consommation à la ressource en eau que vous délivre dame nature, c'est de l'écologie !

Bon W.E.

dB-)

[dB-)]

Bonjour,

et félicitations pour votre projet de vivre dans un moulin !

Il va sans dire que ledit moulin a son droit d'eau, il est parfaitement connu de l'administration, il est réglementé et a toujours fonctionné pour produire de façon très écologique quelques kW utilisés dans le moulin même, sans connexion sur le réseau.

Ses vannes sont bien sûr entretenues et gérées depuis la nuit des temps et dans l'intérêt de tous : vannes de décharges ouvertes lors des crues, respect de la cote légale, pas de turbinage en période d'étiage, etc ... le B A BA

En conséquence de quoi vous ne changez strictement rien à la situation, et il est à mon avis inutile d'aller presser sur toutes les sonnettes de la région pour réveiller quelque potentiel grincheux endormi et s'attirer des ennuis sans fin et disproportionnés, comme cela se voit hélas en de nombreux endroits.

Si un jour un aménagement du seuil est demandé pour de la dévalaison ou montaison ou autre, il sera temps d'aviser et évidemment de se conformer à la loi, sans pour autant accepter des solutions disproportionnées.

Pour exploiter au mieux environ 11 kW :

- bien rénover la turbine : grilles, nettoyage, réfection éventuelle de pièces, graissage, ..
- placer une transmission la plus simple possible, idéalement une grande poulie, une petite, et une courroie
- si possible une courroie plate, mais pour cette puissance des courroies trapézoïdales iront très bien aussi
- placer ensuite un alternateur triphasé 230/400 V autorégulé 1500 tr/min pour service continu (classe S1), ou un PMG triphasé plus lent
- avec évidemment un disjoncteur réglable type gV2 ou autre pour sa protection
- un régulateur de charge, qui dissipe tout ou partie de l'énergie dans un ballast et assure une fréquence stable
- vous disposez alors de trois sorties monophasé 230 V que vous équilibrez au mieux, sans que ce soit hypercritique non plus.
- puis le classique tableau de répartition du logement, avec ses disjoncteurs pour chaque circuit

Ensuite vous gérez manuellement le vannage de votre turbine au fil des jours, selon le débit de la rivière, la main sur la commande de vannage et l'œil sur la crête du seuil au loin, tel le capitaine de bateau, en écoutant le Concerto 21 en ut de Mozart, ébahi et ému par la beauté de la petite hydroélectricité, une petite larme au coin de l'œil, et vous adaptez votre consommation à la ressource en eau que vous délivre dame nature !

Bon W.E.

dB-)

[moulino51]

Schéma :

progen.jpg

Gé

[dB-)]

Gé,

ce schéma synoptique que j'avais fait en 2010, concerne essentiellement le cas où l'on reprend une installation déjà équipée d'une génératrice asynchrone et d'un banc de condensateurs avec régulation en bon état, par exemple les anciennes installations Leroy Somer (j'en connais qui tournent toujours !)

Dans le cas d'une installation hors réseau avec remplacement d'une ancienne dynamo, donc d'un départ à zéro, je déconseille totalement d'utiliser une génératrice asynchrone et des condensateurs !! C'est une usine à gaz, mieux vaut utiliser un alternateur.

proalt.jpg

Bon W.E.

dB-)

[PERRET]

Bonjour,

Dans votre cas, si l'on souhaite être totalement autonome, les solutions sont multiples.
La difficulté est de trouver la plus simple et la plus fiable.

Une solution possible est l'utilisation d'un alternateur classique monophasé, 230 V AC, auto-régulé, 1 500 t/mn, puissance de l'ordre de 12 kW.
La transmission par courroie entre turbine et alternateur est à étudier. Fuir les multiplicateurs mécaniques, bruyants.

Il sera nécessaire de motoriser la commande des directrices soit par :
- un petit motoréducteur 24 V DC ou
- un vérin SE et contrepoids actionné par un petit groupe hydraulique 24 V DC, du genre de ceux utilisés pour manœuvrer les hayons des camions de livraison.

Deux batteries de démarrage automobile 12 V 45 A/h montées en série seront maintenu en charge par un chargeur "intelligent".
Indispensables pour la commande automatique des directrices au démarrage de l'installation et la régulation, serviront également pour l'alimentation de l'automate et d'un éclairage de secours.

Le but de la motorisation des directrices et son asservissement au niveau du bief est de conserver une vitesse sensiblement constante de la turbine, donc de la fréquence, quelque soit la puissance fournie. Quant à la tension elle est auto-régulée par l'alternateur.

Un micro-automate, genre "Logo" ou autre, assurera la gestion du vannage pour garder un niveau amont sensiblement constant et/ou délestage si la puissance appelée est supérieure à celle pouvant être fournie par la turbine à un instant donné.

Et, dernière difficulté, trouver un électricien-automaticien qui ne vous sorte pas une "usine à gaz", comme souvent, hélas, j'en ai vu.

[Jmax]

Bonjour à tous,
je vous lis depuis plusieurs mois et je me suis inscris il y a peu (quelques posts par ci par la). Bref, un illustre inconnu !

J'ai donc 35ans, originaire de Troyes (coucou MHEC) et j'ai vécu dans pas mal de coins de France avant de poser mes affaires en Charente. Ingénieur électronicien de formation je suis spécialisé dans les systèmes complexes : gestion d'énergie embarquée, CEM, militaire, modes dégradés, ... Bref technique mais éloigné du monde de l'hydroélectricité.

J'ai délaissé ma carrière d'ingénieur pour la rénovation de logements à des fins de rentes foncières. D'ici 3 mois j'aurai terminé le dernier studio que je devais rénover et je vais acheter avec mon amie... Un moulin à eau. Un beau petit moulin à eau qui n'est pas encore nôtre mais sur lequel on y fonde tous nos espoirs (notre proposition d'achat est en cours d'étude).

Je créerai un sujet dédié à notre moulin si nous l'obtenons mais en voici les principales caractéristiques :
- 19ème siècle
- règlement d'eau + arrêté préfectoral
- bief et canal de sortie cadastrés et vendus avec le moulin
- Canaux d'amenée + de sortie largeur 6m longueur 25m chacun environ et ils cour-circuitent la rivière qui fait environ 150m le tour de l'ile formée par le bief (vendue avec le moulin).
- Quelques équipements dans le moulin
- Hauteur d'eau 2m90 sans charge.
- Débit variable de 0.6m3/s à 5m3/s hors crues pour un débit moyen à 2.6m3/s
- Sud Ouest entre Bordeaux et Toulouse

Nous envisageons donc l'achat puis la rénovation du moulin pour y vivre et en parallèle sa remise en route pour produire du courant électrique : autoconsommation + revente (contrat H16 ?).