Sinon en hydraulique, je pense que l'on est toujours obligé d'être un peu "calculateur", vu justement le coût initial en capital de l'installation. Sauf deux hypothèses, la fortune personnelle permettant d'assouvir une passion sans regarder à la dépense, le bricolage patient d'un dispositif en autoconstruction.nicKO a écrit : sachant que je ne suis pas un 'calculateur' et qu le prix de reviens au kw...
je serai heureux et fier que mon moulin retrouve la vie
De ce point de vue, la vente au réseau même pour une petite puissance a le mérite d'être plus claire pour un emprunt : vous faites une étude de faisabilité et un estimatif du revenu net, vous savez ce que vous pouvez espérer rembourser sur 5, 7 ou 10 ans (y compris en incluant la probabilité de très mauvaises années = la pluviométrie capricieuse). Sachant que le prêteur a quand même la sécurité d'avancer pour un matériel neuf qui est censé avoir une bonne valeur de revente, avec en plus le Codoa + l'estimation de productible sous les yeux (dans des domaines immatériels à chiffre d'affaires plus aléatoire, il faut s'accrocher pour convaincre un banquier français aujourd'hui, sauf si vous lui proposez votre maison, votre voiture et votre femme en gage).
Il y a sans doute d'autres moyens de faire revivre le moulin, sans produire immédiatement de l'électricité : conserver et restaurer une part de l'équipement de meunerie ancien, faire un gîte "intelligent" (à valeur patrimoniale ajoutée) qui dégage des revenus et permet... d'économiser pour la future turbine Les vacances et courts séjours en moulin au bord de l'eau sont assez recherchés, et il n'y a pas tant d'offres que cela me disait un ami de la Fédération des moulins.