Re: Qualité de bois...
Publié : 07 nov. 2011, 13:25
Bonjour les mécaniciens
Je reprend un peu mon post, et d'après ce que j'ai pu voir, personnellement, comme je n'y connais rien en soudage(encore moins an soudage inox ou galva!), je serais plus a même de travailler le bois.
De plus je trouve des vannes de décharge en bois bien plus sympa qu'en métal.
J'habite sur site donc je suis prêt a faire la maintenance préventive et curative si nécessaire.
Pour info, sur mes trois vannes, une seule est encore débout, celle qui avait été refaite dans les années 60, soit il y a plus de 50 ans maintenant!
Pas mal pour une mémère de 50 ans je trouve!
Je resterais donc sur du bois, chêne a priori mais une scierie bretonne m'a proposé également un bois exotique: l'Azobé.
Je vois déjà les purs et durs dire que ce n'est pas développement durable que de prendre un bois exotique mais vaut il mieux produire de l'énergie un peu moins verte que pas d’énergie du tout?
Bref, j'ai plutôt besoin de conseil de tenu mécanique: on voit sur la photo un poteau central qui empêche la déformation de la vanne: problème lors des crues la rivière charrie pas mal de bois mort et j'ai peur qu'une fois mon moulin remis en fonctionnement, je ne puisse plus baisser mes vannes après chaque crue à cause des embâcles!
Solution : enlevé ce poteau central ! (la largeur de la pelle est d’environ 3,6m)
Je me suis donc lancé dans un petit calcul :
La partie de la vanne la plus sollicitée est bien entendu la planche du bas.
Avec une hauteur de vanne de 2m, que je compte construire en 10 planches de 20 cm, la planche du bas devra encaisser 1340 kg.
Si je considère une planche d’épaisseur 8cm alors je trouve un moment fléchissant de 580 mkg pour une flèche de 38mm avec l’Azobé (62mm avec le chêne).
La contrainte maxi serait de 27 MPa a comparer à une contrainte de rupture en flexion 4 pts de 162 MPa et une contrainte de rupture en compression de 96 MPa (respectivement 105 et 58 pour le chêne).
Les autres caractéristiques de l’azobé : totalement imputrescible, très dur (il faut en général des outils carbures pour le travailler), très dense (1,06 !).
La vanne seule ainsi constitué en azobé pèserai 600 kg.
Maintenant ma question
Pensez vous que ces « 32mm » de flèche soit rédhibitoires ?
Si je mettait juste un UPN posé au fond du radier afin que cette planche la plus sollicitée soit bien tenue, cela aura t il un influence suffisante pour limiter la flèche des planches supérieures ?
Pour info, l’ensemble du bois nécessaire à la réfection de mes vannes en azobé représente un volume de 4 m3 et le prix avec les 30 planches rabottées/rainurées sur les deux tranches revient à environ 7000 euros. Bien évidemment il y a l’usinage pour les crics et la manutention pas évidente, mais cel ame semble peu cher comparé au solution « ferraille » que j’ai pu trouver.
Merci d’avance de vos réactions
Je reprend un peu mon post, et d'après ce que j'ai pu voir, personnellement, comme je n'y connais rien en soudage(encore moins an soudage inox ou galva!), je serais plus a même de travailler le bois.
De plus je trouve des vannes de décharge en bois bien plus sympa qu'en métal.
J'habite sur site donc je suis prêt a faire la maintenance préventive et curative si nécessaire.
Pour info, sur mes trois vannes, une seule est encore débout, celle qui avait été refaite dans les années 60, soit il y a plus de 50 ans maintenant!
Pas mal pour une mémère de 50 ans je trouve!
Je resterais donc sur du bois, chêne a priori mais une scierie bretonne m'a proposé également un bois exotique: l'Azobé.
Je vois déjà les purs et durs dire que ce n'est pas développement durable que de prendre un bois exotique mais vaut il mieux produire de l'énergie un peu moins verte que pas d’énergie du tout?
Bref, j'ai plutôt besoin de conseil de tenu mécanique: on voit sur la photo un poteau central qui empêche la déformation de la vanne: problème lors des crues la rivière charrie pas mal de bois mort et j'ai peur qu'une fois mon moulin remis en fonctionnement, je ne puisse plus baisser mes vannes après chaque crue à cause des embâcles!
Solution : enlevé ce poteau central ! (la largeur de la pelle est d’environ 3,6m)
Je me suis donc lancé dans un petit calcul :
La partie de la vanne la plus sollicitée est bien entendu la planche du bas.
Avec une hauteur de vanne de 2m, que je compte construire en 10 planches de 20 cm, la planche du bas devra encaisser 1340 kg.
Si je considère une planche d’épaisseur 8cm alors je trouve un moment fléchissant de 580 mkg pour une flèche de 38mm avec l’Azobé (62mm avec le chêne).
La contrainte maxi serait de 27 MPa a comparer à une contrainte de rupture en flexion 4 pts de 162 MPa et une contrainte de rupture en compression de 96 MPa (respectivement 105 et 58 pour le chêne).
Les autres caractéristiques de l’azobé : totalement imputrescible, très dur (il faut en général des outils carbures pour le travailler), très dense (1,06 !).
La vanne seule ainsi constitué en azobé pèserai 600 kg.
Maintenant ma question
Pensez vous que ces « 32mm » de flèche soit rédhibitoires ?
Si je mettait juste un UPN posé au fond du radier afin que cette planche la plus sollicitée soit bien tenue, cela aura t il un influence suffisante pour limiter la flèche des planches supérieures ?
Pour info, l’ensemble du bois nécessaire à la réfection de mes vannes en azobé représente un volume de 4 m3 et le prix avec les 30 planches rabottées/rainurées sur les deux tranches revient à environ 7000 euros. Bien évidemment il y a l’usinage pour les crics et la manutention pas évidente, mais cel ame semble peu cher comparé au solution « ferraille » que j’ai pu trouver.
Merci d’avance de vos réactions