Re: Perte de puissance roue Francis
Publié : 20 févr. 2011, 08:23
Bonjour,
a) si vous avez un alternateur et que vous couplez sur le réseau, il faut impérativement un synchrocoupleur. Coté alternateur et coté réseau, on doit avoir évidemment le même ordre de succession des phases, et en plus, des tensions, fréquences, et phases très proches au moment du couplage. A défaut, il se produit un transfert d'énergie très violent : surintensités, suivies d'un choc mécanique (rotor, arbres, multiplicateurs, points d'ancrages, bâtis) avec quasiment toujours de gros dégâts. Le synchrocoupleur pilote la régulation de vitesse (plus vite / moins vite). Si besoin, il pilote aussi l'excitation de l'alternateur, pour ajuster la tension. Si l'ensemble est "finement" étudié, le couplage se passe en douceur ...
b) si vous avez une génératrice asynchrone en injection réseau, pas besoin de synchrocoupleur : démarrage de la turbine, accélération, en général couplage au réseau quand la génératrice est un peu en dessous de la vitesse de synchronisme, puis ouverture du vannage pour mise en charge. Là, il y a quand même une surintensité électrique, liée à la magnétisation de la génératrice, même si elle est au voisinage de la vitesse de synchronisme. Cette surintensité, maximale en cas de couplage direct, peut être diminuée si besoin par un couplage en étoile/triangle, ou par un couplage par gradateur avec contact bypass intégré ou externe (le plus souvent, en petites puissances, on couple en direct). Évidemment, à la toute première mise en service, on vérifie que l'ordre des phases donne le bon sens de rotation de la génératrice ...
c) si vous avez un alternateur en autoconsommation vous pouvez démarrer en charge (alternateur couplé) : cela se passe alors en douceur, sans aucun choc électrique ou mécanique.
d) de même avec une génératrice asynchrone en autoconsommation. Sauf si problème d'amorçage : dans certains cas, une génératrice asynchrone avec ses condensateurs et sa charge connectée ne va pas s'amorcer en accélérant. Dans ce cas, on peut soit générer une impulsion électrique par injection brève de courant continu sur l'une des phases, soit réaliser le démarrage, puis la connexion des condensateurs, puis la connexion de la charge, puis l'accélération de la turbine...
Selon les installations, s'il y a stress au démarrage, on peut prévoir une temporisation après une tentative de démarrage infructueuse : refroidissement, décharge de batteries de condensateurs.
On peut aussi limiter le nombre de tentatives de démarrages automatiques successives à 3 par exemple. Après, mise en défaut et demande d'une intervention manuelle.
Cordialement
dB-)
a) si vous avez un alternateur et que vous couplez sur le réseau, il faut impérativement un synchrocoupleur. Coté alternateur et coté réseau, on doit avoir évidemment le même ordre de succession des phases, et en plus, des tensions, fréquences, et phases très proches au moment du couplage. A défaut, il se produit un transfert d'énergie très violent : surintensités, suivies d'un choc mécanique (rotor, arbres, multiplicateurs, points d'ancrages, bâtis) avec quasiment toujours de gros dégâts. Le synchrocoupleur pilote la régulation de vitesse (plus vite / moins vite). Si besoin, il pilote aussi l'excitation de l'alternateur, pour ajuster la tension. Si l'ensemble est "finement" étudié, le couplage se passe en douceur ...
b) si vous avez une génératrice asynchrone en injection réseau, pas besoin de synchrocoupleur : démarrage de la turbine, accélération, en général couplage au réseau quand la génératrice est un peu en dessous de la vitesse de synchronisme, puis ouverture du vannage pour mise en charge. Là, il y a quand même une surintensité électrique, liée à la magnétisation de la génératrice, même si elle est au voisinage de la vitesse de synchronisme. Cette surintensité, maximale en cas de couplage direct, peut être diminuée si besoin par un couplage en étoile/triangle, ou par un couplage par gradateur avec contact bypass intégré ou externe (le plus souvent, en petites puissances, on couple en direct). Évidemment, à la toute première mise en service, on vérifie que l'ordre des phases donne le bon sens de rotation de la génératrice ...
c) si vous avez un alternateur en autoconsommation vous pouvez démarrer en charge (alternateur couplé) : cela se passe alors en douceur, sans aucun choc électrique ou mécanique.
d) de même avec une génératrice asynchrone en autoconsommation. Sauf si problème d'amorçage : dans certains cas, une génératrice asynchrone avec ses condensateurs et sa charge connectée ne va pas s'amorcer en accélérant. Dans ce cas, on peut soit générer une impulsion électrique par injection brève de courant continu sur l'une des phases, soit réaliser le démarrage, puis la connexion des condensateurs, puis la connexion de la charge, puis l'accélération de la turbine...
Selon les installations, s'il y a stress au démarrage, on peut prévoir une temporisation après une tentative de démarrage infructueuse : refroidissement, décharge de batteries de condensateurs.
On peut aussi limiter le nombre de tentatives de démarrages automatiques successives à 3 par exemple. Après, mise en défaut et demande d'une intervention manuelle.
Cordialement
dB-)