D'abord vous m'épatez complètement:
dB-) se lève a 5 heures du matin pour faire des dessins poussés comme celles-ci.
Ce forum commence à me plaire sérieusement!
D'abord je pense que vous n’êtes pas loin de la vérité. Sans vraiment connaitre
la fond de la chose, vos remarques et dessins me semblent très probables.
Maintenant je vais essayer de donner mes informations vis-a-vis ces superbes plans:
dB-) a écrit :Jusqu'à la came 5, on a donc une commande "positive" dans un sens par le vérin, et dans l'autre sens par le poids, par contre, après la came, on a plus qu'une commande positive dans un seul sens : la came ne peut que pousser.
Petite correction: Le petit poids rouge que l'on voit sous la courroie fait le rappel.
Il doit peser env. 10kg.
Possibilite_avec_poid.JPG
Il y a donc un rappel et la translation de la crémaillère marche correctement dans les deux directions.
dB-) a écrit :Normalement, le galet de 6 doit toujours être en contact avec la came 5.
C'est le cas.
Gaël1 a écrit :La came 5 de votre schéma est la piéce à la forme particulière qui donne la relation entre ouverture de directrice et incidence des pales.
Cette forme est elle la représentation du fonction matématique connu?
si c'était une fonction linéaire nous n'aurions pas d'intermédiaire mécanique.
Je ne sais pas repondre à cette question comme ca, vue le nombre d'axes intérmédièrs. Je pense que la seule facon de proceder est de faire de degradé sur
la crémaillère et sur les directrice et faire jouer le vérin.
dB-) a écrit :(mais tout cela n'est peut être qu'un roman, bien loin de la réalité ...)
Ce qui mes plait particulièrement dans vos romans, c'est qu'il explique l'inexplicable:
Comment c'est possible que le translation de la crémaillère marche correctement
mais l'hélice ne bouge pas!
dB-) a écrit :- si la crémaillère bouge, c'est probablement qu'une pièce est cassée au niveau inférieur, au niveau de la probable croix de Malte ou baïonnette.
Peut-etre même pas: La force de retour est uniquement fait par la pression de huile!
Si il y a un blocage par la rouille elle peut rester bloque en position ouverte!
dB-) a écrit :- autre remarque, 1 bar de pression c'est vraiment peu, même pour de la lubrification, il y a sûrement soit un problème au niveau de la pompe à huile ou du clapet de décharge, soit trop de fuites. Je ne vois pas bien sur la photo, le manomètre est gradué jusqu'à 3 bars ?
.
dB-) a écrit :- sur votre photo "Vue de la courroie" on voit qu'il y a pas mal de fuites d'huiles, dont une importante aux extrémités de la crémaillère. Plutôt que de réparer cela, l'ancien propriétaire à placé deux "gamelles" de récupération des fuites, avec des petits tuyaux de 5 mm pour ramener l'huile à la pompe ... C'est une façon de voir les choses
... Un peu bricolage quand même à mon avis, avec un risque de ramener des saletés dans le circuit d'huile. Il doit être possible de déposer juste la demi coquille qui supporte cette crémaillère, et de reprendre l'étanchéité plus sérieusement (joints toriques ?)
Du coup il faut que je fasse autres aveux:
Il y a une réglage de la pression d'huile accessible par l’extérieure
Reglage_huile.jpg
Le manomètre n'y était pas à l'origine. Il a été rajouté a-posteriori (max=3bars).
Je pense que la pression est réglé très bas pour les raisons des fuites.
On voit que l'huile a déborde par le palier du haut sous la courroie.
C'est pourquoi il y a le grand tuyau d'huile du palier vers le couvercle du caisson.
Une fois la pression l'huile a du déborder par le palier du haut sous la courroie.
L'huile c'est ensuite faire entrainer par la force centrifuge de la roue et la pièce
à été arrosé abondamment.
Une explication possible serait donc:
- les joints et le palier se sont uses -> plus de fuite de huile
- arrosage de la pièce -> on a baisser la pression pour remédier
- Pendant l’été (a l’arrêt) le mécanisme a grippé un peu et ne c'est plus débloqué en hiver.
- Ces dernières années la turbine n'as plus eu des soins /surveillances exactes:
on ne c'est pas rendu compte que la turbine est bloque en position ouverte
(ca ne se remarque presque pas si on fonctionne a puissance max
et l'Aveyron avec ses 15m³/s de module est soit presque sec, soit elle dépasse
les 3.5m³/s de la turbine, le réglage n'est donc presque pas utile, on peut fonctionner en binaire (on/off)
Ceci est encore plus simple par le faite qu'il y a la deuxième turbine (Francis) de 20kW pour faire
les petites débits)
dB-) a écrit :
- je n'ai encore pas été mordu par un brochet ou des rats musqués les quelques fois où j'ai plongé dans les chambres d'eau. Par contre je suis l'exemple même de tout ce qu'il ne faut pas faire : Je n'ai aucune formation en plongée, je respire l'air tiède et huilé envoyé par un simple compresseur pour pneus de voiture, avec un long tuyau d'air et un narguilé avec détendeur, je me leste avec une grosse chaîne métallique enroulée autour de la taille, ma combinaison de plongée est trop petite pour moi, et j'ai toujours le même masque depuis que je suis gosse ... Donc absolument pas un exemple à suivre, et plutôt stupide de ma part ... Mais à vrai dire je ne passe heureusement que 2 ou 3 heures par an dans l'eau, ceci explique cela ...
Je n'ai pas de formation de plongeur non plus. Je me suis baigne dans la chambre d'eau de la Kaplan pour nettoyer la vanne de vidange bloque.
Mais c'etait derriere une vanne d'admission fermé, sans combinaison mais avec une corde pour pouvoir me tirer de la si ca ne va pas.
Maintenant je peux fermer la vanne d'admission et ouvrir la vanne de vidange et acceder dans la chambre d'eau.
La pointe de l'hélice est environs 0.5m au dessus du niveau d'eau en aval. Mais pour acceder par en dessous il faut plonger dans le tube d'aspiration
qui risque en plus d'étre assez bas et en courbe.
Gaël1 a écrit :MDT accéptez vous l'aide d'un membre qui pourrait visiter votre moulin?
Avec plaisir. Directions Villefranche de Rouergue!
Mon problème est que je ne suis pas toujour au moulin car je vie un double vie: La journée au bureau, la nuit dans la turbine
Bonne soirée