Re: Grilles, dégrilleur, dégrillats
Publié : 31 déc. 2020, 10:11
Bonjour,
je reprends depuis ce message, on était ces derniers jours (fêtes comprises ) sur des chantiers un peu problématiques ...
En théorie on pourrait faire n'importe quoi, puisque le grand sage Lao Tseu (571 avant J-C) a dit :
L'échec est le fondement de la réussite.
Donc on fait n'importe quoi, ça rate et c'est la réussite assurée ... En pratique c'est moins drôle et ça ne fonctionne pas comme ça, le gaillard ne devait pas s'occuper de turbines et autres
L'entraînement du dégrilleur par un motoréducteur hydraulique me semble être une bonne solution pour résister aux crues, solution que je n'ai pas encore mise en œuvre, mais j'y pense
A Papy_brico : merci pour le lien concernant les chaînes de dégrilleur !
Je pense qu'il faut surtout que le nombre de dents d'une roue ET le nombre de maillons soient premiers entre eux, ceci pour en effet bien répartir l'usure des dents et des maillons !
Bonne journée
dB-)
je reprends depuis ce message, on était ces derniers jours (fêtes comprises ) sur des chantiers un peu problématiques ...
J'ai quelques questions sur la conception de la prise d'eau
En théorie on pourrait faire n'importe quoi, puisque le grand sage Lao Tseu (571 avant J-C) a dit :
L'échec est le fondement de la réussite.
Donc on fait n'importe quoi, ça rate et c'est la réussite assurée ... En pratique c'est moins drôle et ça ne fonctionne pas comme ça, le gaillard ne devait pas s'occuper de turbines et autres
- pente de la goulotte : 4 % me semble un minimum, il faut voir la section de la goulotte (le demi cercle ouvert sur le haut me semble la meilleure solution, avec un diamètre d'au moins 60 cm), et son parcours (éviter évidemment les virages serrés)
- options : personnellement je trouve que la solution 2B est pas mal, elle permet d'éviter une pompe (mais il faut quand même une vanne motorisée), et comme la goulotte reste en eau elle ne subit pas la poussée d'Archimède que subirait une goulotte vide.
- forte crue : donc prévoir évidemment du costaud, tout le matériel submersible pendant 2 ou 3 journées, et une bonne "étanchéité" entre les différents éléments (grille, goulotte, dalle) de sorte que des branches ou autres ne se retrouvent pas dans la conduite forcée ...
Un dégrilleur type à chaine est-il adapté ?
- Le dégrilleur à chaîne est assez économique, discret, simple, mais il se coince de temps en temps. Prévoir un limiteur de couple et une détection de forçage, avec inversion du mouvement puis re-tentative de cycle.
- Le dégrilleur à bras est un peu plus complexe et coûteux, il est très visible (souvent moche), avantage la raclette est hors d'eau au repos et ne provoque pas de pertes de charge dans la grille, il est aussi facile d'accès pour la maintenance et peut se poser avec la grille en eau.
- Le dégrilleur à cadre est simple, normalement il se bloque assez peu, mais il est lent et je lui reproche de créer beaucoup de pertes de charge (il y a en permanence 3 ou 4 raclettes immergées devant la grille).
- Quel que soit le modèle, il est bon de placer une caméra de surveillance, et de prévoir un passage sur site, sinon quotidien, du moins hebdomadaire.
- Entrée du siphon : avec un débit de 1 m3/s et une section de 1.30 * 0.6 m la vitesse moyenne d'eau sera au moins de 1.3 m/s ce qui fait pas mal, à quoi il faut ajouter l'augmentation de vitesse due au coefficient de contraction (qui dépend de la forme de l'ouverture). A la louche on sera vers les 1.6 m/s, vitesse qui pourra être obtenue sans problème avec les 0.8 m de charge d'eau (vitesse maximale possible = racine (g*h) soit ici environ 2.8 m/s). Après, y aura-t-il un vortex (tourbillon d'air entre la surface et l'entrée de la conduite), c'est difficile à prédire, c'est pourquoi mieux vaut ralentir l'eau le plus possible.
- purge : selon la forme, la nature et la longueur de la conduite forcée, on prévoit d'habitude en départ de conduite forcée une soupape limitant la mise en dépression de la conduite lors des coups de bélier (ouverture ou fermeture trop rapide d'une vanne, emballement d'une turbine, etc...), ou une cheminée de mise à l'air libre. Prévoyez si possible un raccord en partie haute de la conduite, genre 1", et un peu de place autour pour adapter quelque chose plus tard, si besoin. Comme l'indique Papy_brico, à partir d'une "certaine" vitesse d'eau dans la conduite, celle-ci se purge seule en quelques heures par brassage de l'eau et de l'air
L'entraînement du dégrilleur par un motoréducteur hydraulique me semble être une bonne solution pour résister aux crues, solution que je n'ai pas encore mise en œuvre, mais j'y pense
A Papy_brico : merci pour le lien concernant les chaînes de dégrilleur !
Choisir un nombre premier pour le nombre de dents (7, 11, 13 ...)
Je pense qu'il faut surtout que le nombre de dents d'une roue ET le nombre de maillons soient premiers entre eux, ceci pour en effet bien répartir l'usure des dents et des maillons !
Bonne journée
dB-)