Re: hauteur de chute de 1m
Publié : 03 févr. 2013, 09:07
Bonjour à tous.
Pour rebondir sur l'avant dernier message, un retour d'expérience personnelle.
Nous sommes propriétaires d'un site sur l'Ognon, en Côte d'Or.
Le module est d'environ 30 m3/s, la chute varie de 0 mètre à 2.8 mètres.
Au départ, il y avait une machine de 80 kW sur le cours principal. Dans les années 80, 5 autres machines ont été rajoutées sur une "dérivation" de l'Ognon. Cette augmentation de puissance a été "vendue" à l'époque pour une puissance totale maximale de 450 kW.
Le propriétaire de l'époque a dû vendre car le retour sur investissement n'a pas du tout été à la hauteur de ses espoirs.
Une station hydrologique est située juste en amont de la centrale, et permet de suivre la rivière en temps réel, et d'avoir un bon nombre de données sur les années passées.
Nous avons racheté le site dans les années 2000, (à un autre propriétaire, qui passa la main pour raisons de santé) et rénové une partie des machines.
Après 8 ans d'expérience, il résulte que la puissance maximale atteinte est de 330 kW. Ceci se produit 10 jours dans l'année...
Nous avions correctement estimé la puissance maximum atteinte. Par contre, nous avons surestimé la production annuelle (après rénovation), du fait de l'effacement de la chute quand le débit augmente, que nous avons "mal" jugé.
Quand la chute passe en dessous de 1m, nous ne produisons plus rien.
Quand le débit est de 60 m3/s, nous ne sommes "qu'à" 180-200 kW du fait de l'élévation du niveau aval.
Notre cas idéal est un débit de 25-28 m3/s, qui correspond à une hauteur de chute de 2.20 - 2.40m.
Depuis début décembre, nous sommes à notre troisième crue biénnale...
Attention donc aux sites de basse chute, suréquipés au départ.
jan
Pour rebondir sur l'avant dernier message, un retour d'expérience personnelle.
Nous sommes propriétaires d'un site sur l'Ognon, en Côte d'Or.
Le module est d'environ 30 m3/s, la chute varie de 0 mètre à 2.8 mètres.
Au départ, il y avait une machine de 80 kW sur le cours principal. Dans les années 80, 5 autres machines ont été rajoutées sur une "dérivation" de l'Ognon. Cette augmentation de puissance a été "vendue" à l'époque pour une puissance totale maximale de 450 kW.
Le propriétaire de l'époque a dû vendre car le retour sur investissement n'a pas du tout été à la hauteur de ses espoirs.
Une station hydrologique est située juste en amont de la centrale, et permet de suivre la rivière en temps réel, et d'avoir un bon nombre de données sur les années passées.
Nous avons racheté le site dans les années 2000, (à un autre propriétaire, qui passa la main pour raisons de santé) et rénové une partie des machines.
Après 8 ans d'expérience, il résulte que la puissance maximale atteinte est de 330 kW. Ceci se produit 10 jours dans l'année...
Nous avions correctement estimé la puissance maximum atteinte. Par contre, nous avons surestimé la production annuelle (après rénovation), du fait de l'effacement de la chute quand le débit augmente, que nous avons "mal" jugé.
Quand la chute passe en dessous de 1m, nous ne produisons plus rien.
Quand le débit est de 60 m3/s, nous ne sommes "qu'à" 180-200 kW du fait de l'élévation du niveau aval.
Notre cas idéal est un débit de 25-28 m3/s, qui correspond à une hauteur de chute de 2.20 - 2.40m.
Depuis début décembre, nous sommes à notre troisième crue biénnale...
Attention donc aux sites de basse chute, suréquipés au départ.
jan