Re: Régulation d'une turbine Kaplan en MPPT
Publié : 29 déc. 2012, 05:47
Bonsoir à tous,
Pratiquant depuis près de 25 ans une Kaplan SHM installée en 1952, il y a bien longtemps que je me suis fait une raison.
- Je n'ai jamais réussi à trouver le diagramme topographique de cette turbine. Si quelqu'un l'avait, quel bonheur !
- Pour déterminer la meilleure conjugaison pales - directrices (point de rendement maximal), il est nécessaire de connaitre le débit turbiné pour chaque réglage. De façon pratique, impossible à mesurer in-situe ce débit sur une machine installée en rivière sans réaliser un seuil calibré à l'aval.
Mais je me suis rendu compte, à l'usage, que pour un réglage donné des pales, l'influence de l'ouverture des directrices avait peu d'incidence sur la puissance fournie. Alors, depuis vingt ans, je limite l'ouverture des directrices en fonction du débit prévisible pour obtenir la composante giratoire la plus faible possible à la sortie.
Ce réglage est pratiquement fait chaque mois, lors du relevage des index de production.
Sur cette turbine j'avais installé 2 potentiomètres ‘’ servo’’, l'un sur les pales, l'autre sur les directrices. Délivrent une tension 0 - 10 V qui sera utilisée sur deux entrées analogiques AI3 et AI4 de l'automate.
Dans le cadre d'une rénovation de l'automatisme, j'ai essayé de trouver une solution simple pour assurer la conjugaison des réglages.
Le réglage du débit se fait toujours par les pales, les directrices seront désormais asservies à l'orientation des pales.
Naturellement cet asservissement n'est pas linéaire et il faut l'adapter.
La solution retenue consiste à brancher en parallèle une résistance sur le potentiomètre P2 de contrôle de l'orientation des pales.
La réponse du potentiomètre directrices P1 reste linéaire.
Suite à différentes observations, il apparaît que la courbe en bleu (résistance de 2200 ohms en parallèle sur un potentiomètre de 10.000 ohms) semble correspondre le mieux à la courbe de conjugaison recherchée.
Naturellement le résultat ne sera jamais parfait, il faudrait pouvoir, dans l'absolu, ajuster la vitesse de la turbine en fonction de la chute disponible. Et ce n'est pas possible.
Actuellement, le débit de la rivière est important, pales et directrices sont ouvertes au maximum (débit turbiné > 6,5 m3/s pour une turbine donnée pour 4,6 m3/s), la chute réduite par suite du relèvement de l'aval, il subsiste une composante giratoire importante, impossible à éliminer, et probablement un phénomène de cavitation (La turbine tourne trop vite pour la chute disponible actuellement).
Edit : le forum a encore fait des siennes ! Ce message avait été rédigé hier par M. Perret, mais impossible de le mettre en ligne il provoquait des erreurs SQL (probablement la lettre grecque oméga pour les ohms). Je l'ai donc mis en ligne à partir des éléments trouvés à droite à gauche, par contre les photos n'ont hélas plus la définition d'origine. dB-)
Pratiquant depuis près de 25 ans une Kaplan SHM installée en 1952, il y a bien longtemps que je me suis fait une raison.
- Je n'ai jamais réussi à trouver le diagramme topographique de cette turbine. Si quelqu'un l'avait, quel bonheur !
- Pour déterminer la meilleure conjugaison pales - directrices (point de rendement maximal), il est nécessaire de connaitre le débit turbiné pour chaque réglage. De façon pratique, impossible à mesurer in-situe ce débit sur une machine installée en rivière sans réaliser un seuil calibré à l'aval.
Mais je me suis rendu compte, à l'usage, que pour un réglage donné des pales, l'influence de l'ouverture des directrices avait peu d'incidence sur la puissance fournie. Alors, depuis vingt ans, je limite l'ouverture des directrices en fonction du débit prévisible pour obtenir la composante giratoire la plus faible possible à la sortie.
Ce réglage est pratiquement fait chaque mois, lors du relevage des index de production.
Sur cette turbine j'avais installé 2 potentiomètres ‘’ servo’’, l'un sur les pales, l'autre sur les directrices. Délivrent une tension 0 - 10 V qui sera utilisée sur deux entrées analogiques AI3 et AI4 de l'automate.
Dans le cadre d'une rénovation de l'automatisme, j'ai essayé de trouver une solution simple pour assurer la conjugaison des réglages.
Le réglage du débit se fait toujours par les pales, les directrices seront désormais asservies à l'orientation des pales.
Naturellement cet asservissement n'est pas linéaire et il faut l'adapter.
La solution retenue consiste à brancher en parallèle une résistance sur le potentiomètre P2 de contrôle de l'orientation des pales.
La réponse du potentiomètre directrices P1 reste linéaire.
Suite à différentes observations, il apparaît que la courbe en bleu (résistance de 2200 ohms en parallèle sur un potentiomètre de 10.000 ohms) semble correspondre le mieux à la courbe de conjugaison recherchée.
Naturellement le résultat ne sera jamais parfait, il faudrait pouvoir, dans l'absolu, ajuster la vitesse de la turbine en fonction de la chute disponible. Et ce n'est pas possible.
Actuellement, le débit de la rivière est important, pales et directrices sont ouvertes au maximum (débit turbiné > 6,5 m3/s pour une turbine donnée pour 4,6 m3/s), la chute réduite par suite du relèvement de l'aval, il subsiste une composante giratoire importante, impossible à éliminer, et probablement un phénomène de cavitation (La turbine tourne trop vite pour la chute disponible actuellement).
Edit : le forum a encore fait des siennes ! Ce message avait été rédigé hier par M. Perret, mais impossible de le mettre en ligne il provoquait des erreurs SQL (probablement la lettre grecque oméga pour les ohms). Je l'ai donc mis en ligne à partir des éléments trouvés à droite à gauche, par contre les photos n'ont hélas plus la définition d'origine. dB-)