Re: Consternant !
Publié : 28 mai 2014, 09:15
Bonjour
Fin 2012, de mémoire après avoir été retoqué par une autre décision du Conseil constitutionnel ayant annulé un texte, le gouvernement a modifié le conditions de consultation du public prévues dans l'article 120-1 du C env. Cela met en conformité les procédures avec l'article 7 de la Charte de l'environnement de la Constitution, qui exige la consultation citoyenne.
(Bon, faut pas rêver, le citoyen est consulté parce qu'une version électronique du texte est déposée sur un serveur... on ne va pas expliquer à ce citoyen les conséquences concrètes des mesures).
Et donc le Conseil constitutionnel considère que cette refonte du 120-1 met le Code en conformité avec la Constitution, tout en décidant de s'asseoir sur le fait que les arrêtés de 2012 (Loire-Bretagne, Seine-Normandie...) faisant suite au 214-17 ont été pris avant, à l'époque de manière inconstitutionnelle. Il valide le fait accompli au lieu de sanctionner l'erreur de droit.
Donc OK, fait accompli. Alors c'est simple, pour tous ceux qui n'ont pas une production dont les marges permettent de financer une partie de l'aménagement, le fait accompli consistera à ne rien faire du tout pour motif d'insolvabilité et de disproportionnalité des travaux exigés. Aux pouvoirs publics de se débrouiller à trouver le financement de leur mesure, et s'il n'y a pas de financement, d'abandonner la mesure.
PS : de toute façon, entre le texte d'une réforme et sa réalité de terrain, il y a toujours une sacrée marge. Voir la directive Nitrates de 1991 qui n'est toujours pas appliquée plus de 20 ans après. D'après les échos récents que j'ai eus, la direction de l'eau du ministère reconnaît elle-même que la réforme sera plus compliquée que prévu et que la date-butoir de 2017 est très théorique.
Fin 2012, de mémoire après avoir été retoqué par une autre décision du Conseil constitutionnel ayant annulé un texte, le gouvernement a modifié le conditions de consultation du public prévues dans l'article 120-1 du C env. Cela met en conformité les procédures avec l'article 7 de la Charte de l'environnement de la Constitution, qui exige la consultation citoyenne.
(Bon, faut pas rêver, le citoyen est consulté parce qu'une version électronique du texte est déposée sur un serveur... on ne va pas expliquer à ce citoyen les conséquences concrètes des mesures).
Et donc le Conseil constitutionnel considère que cette refonte du 120-1 met le Code en conformité avec la Constitution, tout en décidant de s'asseoir sur le fait que les arrêtés de 2012 (Loire-Bretagne, Seine-Normandie...) faisant suite au 214-17 ont été pris avant, à l'époque de manière inconstitutionnelle. Il valide le fait accompli au lieu de sanctionner l'erreur de droit.
Donc OK, fait accompli. Alors c'est simple, pour tous ceux qui n'ont pas une production dont les marges permettent de financer une partie de l'aménagement, le fait accompli consistera à ne rien faire du tout pour motif d'insolvabilité et de disproportionnalité des travaux exigés. Aux pouvoirs publics de se débrouiller à trouver le financement de leur mesure, et s'il n'y a pas de financement, d'abandonner la mesure.
PS : de toute façon, entre le texte d'une réforme et sa réalité de terrain, il y a toujours une sacrée marge. Voir la directive Nitrates de 1991 qui n'est toujours pas appliquée plus de 20 ans après. D'après les échos récents que j'ai eus, la direction de l'eau du ministère reconnaît elle-même que la réforme sera plus compliquée que prévu et que la date-butoir de 2017 est très théorique.