Bonjour à tous,
La rentrée s'annonce chaude.
Bonne nouvelle : la FFAM a rejoint le moratoire, qui est donc porté au plan national par la FDMF, la FFAM, l'ARF et OCE. Deux autres partenaires nationaux sont sur le point de rejoindre le comité de pilotage. Ce front unitaire est gage d'espoir pour tous les maîtres d'ouvrage et d'efficacité dans l'action.
Mais c'est sur le terrain qu'il faut se bouger ! En Côte d'Or, nous en sommes à 1 sénatrice, 20 maires et 4 associations ayant soutenu la campagne du moratoire. Nous expérons doubler ce score dans les 3 prochains mois. Il ne suffit pas de signer, ce que certains ont fait, il faut prendre son bâton de pélerin et partir au contact des élus, des autres assoces, des personnalités de votre secteur. Je l'ai déjà écrit et je le répète, cela vous prend 10 minutes par semaine d'envoyer 2 ou 3 courriers, faites-le ! C'est le moment ou jamais de se mobiliser collectivement. Et ne croyez pas que les fédérations ou les syndicats ont tout pouvoir pour cela : c'est toujours le travail militant de la base qui paie.
Par ailleurs, une association (Amis des moulins de l'Ain) avait demandé à son député de saisir la Ministre sur le sujet. La réponse qu'elle a obtenue (formellement signée de la Ministre mais manifestement rédigée par la Direction de l'eau et de la biodiversité _ DEB pour les intimes) est riche d'enseignement : les rédacteurs ne veulent pas bouger d'un iota de leur position, continuant dans le déni et la langue de bois. Analyse ici :
http://www.hydrauxois.org/2015/08/conti ... rs-de.html
Pour nous c'est assez clair : les hauts fonctionnaires de la DEB (comme la tête de l'Onema, des Dreal de bassin, des Agences) ne sont pas capables de reconnaître leurs erreurs et d'amender leurs positions. Il faudra donc que le moratoire soit porté directement à Mme la Ministre et à son cabinet rapproché, ainsi qu'à l'opinion publique et aux Parlementaires bien sûr. Seule une lucidité politique peut mettre un terme à la dérive administrative qui dure depuis 10 ans et qui aboutit à la tentative inouïe, absurde, monstrueuse, de destruction planifiée du patrimoine hydraulique français.